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- Numismatique Gauloise -
7. Attribution et datation des disques
Comme il apparaît avec évidence au terme de l'inventaire, la dominante absolue des empreintes en creux se rapporte à la série "au cheval galopant", à raison de cinq droits pour quatre revers, soient neuf disques sur les quinze considérés. Les nombreuses trouvailles de monnaies "au cheval galopant" anépigraphes ou portant la légende VOL sur les territoires compris entre l'Isère, le Rhône et le lac de Genève (15), permettent avec les auteurs les plus récents, d'attribuer cette série aux seuls Allobroges (16). Le type le plus récent, auquel se rattachent les disques D8 et D9 à la légende VOL, aurait été précisément émis, selon Van der Wielen, au cours des années 80-75 avant J.-C.
Le type "au cavalier" auquel parait se rapporter le disque D10, peut être certifié. Mais l'on sait que la série considérable des monnaies "au cavalier" est essentiellement représentée sur les territoires allobroges, entre le cours moyen de l'Isère et le lac de Genève (17). Si les auteurs s'accordent à situer le début des émissions dans le 1er tiers du 1er siècle avant J.-C., il apparaît que l'année 43 avant J.-C., date de la création de l'atelier de Lyon, pourrait marquer la fin de cette émission (18). Nous pensons pour notre part que la frappe des types les plus romanisés a pu se poursuivre durant une période plus basse encore (19) dans des centres émetteurs allobroges.
Les types qui se rattachent à la zone du denier (disques D12 à D15), et plus précisément aux quinaires anépigraphes des Aedui "à la tête casquée" et/ou à la série
Il est enfin hasardeux, comme nous l'avons vu, d'attribuer en l'état aux Allobroges la fraction "au griffon" (DT 3173A) qui correspond à l'empreinte du disque D11. Quant à sa datation, il n'est pas inutile de noter qu'un revers homotypique, montrant un quadrupède galopant à la tête de taureau vue de face, a été reconnu sur une lamellaire de petit module frappée en Gaule Belgique, chez les Ambiani (21), dont au moins un exemplaire a été retrouvé en contexte post-césarien. La fraction « au griffon », plus lourde que son éventuelle dérivée ambienne (22), a pu circuler peu avant la guerre des Gaules et donner lieu par la suite à des imitations lointaines.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (15) - La carte de répartition établie en 1999 par VAN DER WIELEN (op.cit.,p.76), déjà signifiante, peut à présent être enrichie par de nouvelles provenances qui se situent essentiellement en Savoie, au nord-est des pays allobroges. (16) - VAN DER WIELEN, op. cit., p 74-79. G. DEPEYROT, Le numéraire celtique, I : La gaule du Sud-Est, Wetteren,2002, p. 53, P 72-76. Nouvel Atlas, op. cit., t.III , série 863, p. 58-60 et pl. VI. (17) - VAN DER WIELEN, op. cit., cartes de répartition, p 84-85. SCHEERS-LYON, 1996, p.68. (18) - VAN DER WIELEN, op. cit., p 97-98 et G. DEPEYROT, op. cit. (19) - Nouvel Atlas, op. cit., t.III , p. 63. (20) - Nouvel Atlas, op. cit., t.III , séries 881 et 884, p. 71-74 et pl. IX. (21) - Nouvel Atlas, op. cit., t.I , DT 409, pl. XVIII. (22) - Nouvel Atlas, op. cit., t.I , DT 409 : 0,57g ; t.III , DT 3173A : 1,05g.
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, témoignent d'émissions qui se sont succédées depuis le début du 1er siècle avant J.-C., au moins jusqu'à la fin de la guerre des Gaules. Le type représenté, susceptible de la datation la plus basse, est celui offert par l'empreinte du disque D15 : il s'agit là d'une variété à notre sens la plus tardive de la série 
et au monogramme sous le cheval 
