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- Numismatique Gauloise -
2. Les éléments d'analyse Quoi qu'il en soit, nous avons décidé de porter, sans plus attendre, cette découverte à la connaissance de la communauté scientifique. Pour ce faire, nous disposons bien sûr d'éléments précis. Un jeu complet de clichés numériques pour chaque élément de la trouvaille nous a permis d'obtenir une bonne illustration des objets, avec les images inversées des empreintes en creux figurant sur les disques. Nous nous référons en outre aux rapports qui nous ont été communiqués : tout d'abord, celui cité de M. Michel Dhénin (mai 1996), qui s'efforça de rattacher les images des empreintes à des types monétaires connus, en fonction des connaissances d'alors, notamment sur les attributions. Ensuite, celui (non daté, mais antérieur à la fin de l'année 2000) de M. J.-N. Barrandon (3) qui fut chargé d'effectuer l'analyse métallique des objets constituant la trouvaille, dont les résultats seront bien entendu repris dans notre inventaire descriptif. Enfin le rapport final de l'expert M. G. Aubin (4) qui fit la synthèse des données précédentes et conclut à une estimation des objets considérés en vue de leur rachat par la collectivité publique.
Par ailleurs, d'autres disques monétaires issus de la même région sont venus au jour. Des recherches de surface avaient lieu dès la fin des années 1980, dans le nord du Massif des Bauges, en particulier aux environs du Châtelard : au moins un disque en proviendrait (disque D9). Par la suite, après la trouvaille groupée qui fit grand bruit (5), des prospections officieuses furent menées à la fin des années 1990 dans toute la zone environnante (6). Trois autres disques conservés par des particuliers, sont parvenus ainsi à notre connaissance (disques D1, D13 et D15). Nous avons fait le choix de les inclure dans la présente étude, en raison de leur évidente homotypie avec ceux de Sainte-Reine et bien que leur provenance exacte, selon nos informations ne puissent être fixée avec certitude.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (3) - CNRS, Centre Ernest Babelon, Institut de Recherche sur les archéomatériaux, Orléans. (4) - Inspecteur général de l'Archéologie au Ministère de la Culture, figurant en qualité d'expert sur une liste arrêtée en juin 2003 par le ministre de la Culture et de la Communication. L'estimation non contradictoire fut fixée globalement à 8000 euros. (5) - Plusieurs articles y furent consacrés par une presse régionale et nationale non spécialisée. (6) - Le lieu de la découverte initiale était probablement en rapport avec un passage secondaire, reliant la vallée des Bauges à la montagne de l'Arclusaz par le col du Potat.
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