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1 - Le contexte politique Après la signature de l'armistice marquant la fin des combats le 11 novembre 1918 et reconnaissant de facto la défaite des militaires allemands, un traité de paix est signé le 28 juin 1919. L'armistice stipulait entre autre la démilitarisation de la rive gauche du Rhin et la création d'une zone neutre de 50 km sur sa rive droite. Soutenu par les français, le territoire de la rive gauche du Rhin appelé Rhénanie fut l'objet de la création d'un état indépendant qui ne fut pas reconnu par les instances internationales et donc rapidement voué à l'échec. Le 10 janvier 1923, les troupes françaises et belges sont envoyées en Rhénanie au titre des réparations de guerre. Les deux pays désirent exploiter directement les mines de charbon de la Ruhr pour compenser l'exploitation par les allemands durant la guerre des mines de charbon du nord de la France et de la Belgique et les mines de potasse d'Alsace. Cette occupation de la Rhénanie prit fin le 30 juin 1930. L'entrée des troupes militaires en Rhénanie est déclarée par les alliés ne pas être d'ordre militaire ni politique, c'est seulement pour garantir la bonne exécution de la mission de réparation. Des mesures de rigueur sont alors appliquées par les alliés, les militaires ferment totalement le passage par l'est de la Rhénanie pour l'ensemble des produits des mines. Les stocks de minerai s'accumulant dans les mines, les alliés les réquisitionnent. Un envoi massif en provenance de France et de Belgique de cheminots, ingénieurs et techniciens des mines et de l'industrie sidérurgique, permet de déjouer la résistance passive locale en assurant le transport du minerai vers la France et la Belgique.
A cette fin, début 1923 la Régie des Chemins de Fer des Territoires Occupés est mise en place par les alliés franco-belges. Les cheminots français remettent rapidement en exploitation normale le réseau ferré de la Rhénanie. La Régie des Mines est créée, les mineurs alliés passent à l'exploitation directe des mines. Devant la réussite des cheminots et des mineurs alliés, la résistance passive cesse le 14 septembre 1923.
Devant le peu de stabilité du mark allemand, et afin d'assurer aux cheminots et mineurs alliés et aussi allemands un pouvoir d'achat constant, la Régie des Chemin de Fer des Territoires Occupés mets en place en 1923 un système monétaire basé sur le franc de l'union latine. Des billets allant de 0,05 franc à 100 francs servent aux divers paiements et achats. Ces billets ont été utilisés jusqu'à la fin de 1924. Après les accords de Londres, le 27 octobre 1924 les mines et chemin de fer sont rendues définitivement à leurs propriétaires allemands.
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