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- Numismatique Genevoise -
2 - L'atelier monétaire d'Annecy Sur la carte ci-dessous les apanages de Vaud et du Piémont sont représentés comme faisant partie intégrante de la Savoie. A noter que ce n'est qu'en 1355 que le Comte de Savoie Amédée VI échangea avec le Roi de France Jean-le-Bon les terres qu'il possédait en Dauphiné contre le Faucigny.
L'Empereur germanique Charles IV donna un diplôme daté du 21 août 1355 à Amédée III Comte du Genevois (1320-1367), lui accordant à lui et à ses successeurs légitimes le droit de monnayer l'or et l'argent sur ses terres. Le Comte du Genevois Amédée III commença donc à frapper monnaie le 15 août 1356. Mais l'Evêque de Genève, Alamand de Saint-Jeoire, tenta de s'opposer à cette autorisation de monnayage. Le Pape Innocent III constatant que c'était la faveur impériale qui avait investi le Comte Amédée III du droit de battre monnaie, adressa le 17 septembre 1356 une admonestation à l'Evêque ainsi qu'à tous ceux qui s'opposeraient à l'exercice de ce droit. Un conflit s'ouvrit aussi avec le Comte Amédée VI de Savoie. Il fut réglé par le traité de Genève de 1358 qui stipulait que le Comte du Genevois se reconnaissait vassal du Comte de Savoie et lui faisait hommage de tout son fief. Il conservait malgré tout le droit de battre monnaie à Annecy, puisque ce droit lui venait de l'Empereur. L'atelier monétaire d'Annecy fut donc installé le 15 août 1356 dans le Palais de l'Isle.
De 1356 à 1362, des florins, sizains, deniers et oboles furent frappés au nom d'Amédée III. Son fils Pierre (1370-1392) après son accession au pouvoir rouvrit l'atelier monétaire d'Annecy en 1374. De 1374 à 1391 des sizains, deniers et oboles furent de nouveau frappés.
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